
Jeunes conducteurs : bien choisir son assurance auto
Vous venez d’obtenir votre permis de conduire ?
Félicitations, vous êtes désormais, et pour 3 ans (ou deux ans si vous avez effectué la conduite accompagnée), un jeune conducteur de voiture. Un statut qui risque de vous coûter cher en assurance… surprime, garanties, pour faire le bon choix et éviter les arnaques, suivez le guide !

Une assurance auto, pour quoi faire ?
L’assurance auto est obligatoire, pas question d’y échapper. Pour choisir votre assurance, posez toutes les questions possibles, établissez des devis pour comparer les tarifs et surtout, lisez les petites lignes (notamment les exclusions de garanties). Cette précaution peut vous éviter de mauvaises surprises !
Une assurance pour voiture garantit l’indemnisation des personnes victimes d’un accident dont vous seriez responsable. C’est ce qu’on appelle « l’assurance au tiers ». Sur cette base, vous pouvez ajouter - ou non - des garanties complémentaires. Par exemple : la garantie conducteur. Elle vous indemnise en tant que conducteur responsable d’un accident, le remorquage de votre véhicule accidenté ou encore le bris de glace, le vol ou l’incendie.
Les options : soyez attentifs !
Faire des économies, c’est bien. Mais attention toutefois à ne pas sous-évaluer vos risques. Vous avez l’intention de conduire tous les jours ? Étudiez de près les options type vol ou bris de glace. Certes, votre cotisation sera un peu plus élevée mais elle peut vous faire économiser de l’argent en cas de dommages.
Le plafond d’indemnisation de l’assurance conducteur est-il assez élevé ? En cas d’accident grave, entraînant une invalidité par exemple, ce point peut faire toute la différence. D’une moyenne de 500 000 € (pour une invalidité à 100 %), ce plafond peut atteindre le million d’euros.
Combien ça coûte ?
En tant que jeune conducteur, vous aurez à payer une surprime. Considéré comme inexpérimenté, le risque que vous provoquiez un accident est statistiquement plus élevé : 22 % des accidents mortels impliquent des jeunes de 18 à 25 ans. C’est contre ce risque que se prémunissent la plupart des assureurs. Cette surprime, qui atteint 100 % du tarif de référence, est appliquée aux personnes titulaires d’un permis de moins de 3 ans ou aux personnes qui n’ont jamais assuré un véhicule, même si leur permis a plus de trois ans. Elle diminue chaque année sans accident responsable de 50 %, jusqu’à disparaître au bout de 3 ans.
Quelques astuces
Le type de la voiture assurée rentre également en compte dans le calcul de la cotisation : mieux vaut une petite cylindrée d’occasion qu’une voiture neuve puissante. Logique.
Si vous avez choisi la conduite accompagnée, vous avez déjà, au minimum, 3 000 kilomètres au compteur. Cette expérience vous permet de bénéficier d’une réduction de la surprime, ramenée à 50 % la première année et qui diminue selon les mêmes règles que pour une surprime classique.
Autre astuce : pour passer le cap difficile (pour votre porte-monnaie) des 3 ans, vous pouvez opter pour l’assurance « conducteur complémentaire ». Il s’agit de vous déclarer comme tel sur le contrat d’assurance d’un conducteur expérimenté. Il en coûtera une légère cotisation supplémentaire pour le conducteur principal. Lorsque vous assurerez un futur véhicule à votre nom, vous n’aurez plus de surprime à régler !
Les arnaques à éviter
Vous êtes victime d’un accrochage ? Etablissez un constat à l’amiable. C’est sur la base de cette déclaration conjointe que votre assurance pourra vous rembourser.
Renseignez-vous sur la valeur de votre voiture, même si elle n’est plus cotée à l’argus. Cela vous servira pour comprendre l’estimation de l’expert si votre voiture est accidentée et risque d’être déclarée comme épave.
Soyez un conducteur informé… et bonne route !
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