
Remboursement convenable d'une assurance pas chère
Des conseils pour reconnaître les contrats qui indemnisent bien.
L’attente de tout assuré est d’obtenir une indemnisation correcte en cas de coup dur. Or, le jour où survient un sinistre, celle-ci peut s’avérer insuffisante si on a choisi l’assurance la moins chère… Et là, la facture est lourde ! Quels critères faut-il vérifier avant de souscrire une assurance habitation ou auto pour être sûr d’être bien indemnisé ?

Valeur à neuf ou valeur d’usage : examinez les modalités d’indemnisation
En cas de sinistre, le montant de l’indemnité dépendra du contrat souscrit et de plusieurs paramètres. Un dommage peut occasionner des indemnisations différentes en fonction de la valeur du bien sinistré, de l’expertise qui va définir à combien s’élève le montant du sinistre et des dispositions contractuelles. En effet, selon votre contrat, vos biens seront remboursés à la valeur à neuf (et rééquipement à neuf) ou la valeur d’usage. Une différence de taille dans le coût de l’assurance et de l’indemnité que vous percevrez : soit vous serez dédommagé de la valeur d’un bien équivalent, soit vous serez dédommagé de la valeur d’un bien prenant en compte la date d’achat du bien et son usure ! Prudence donc avec les comparateurs d’offres en ligne : les assurances les moins chères risquent fort de vous indemniser à la valeur d’usage seulement.
Vérifiez les garanties et leurs exclusions
Si le tarif de l’assurance est bas, attardez-vous sur les garanties et comparez. Un même risque peut être garanti avec des couvertures plus ou moins étendues en fonction des contrats, car chaque assureur fixe ses propres exclusions. Comme l’impose la loi (article L. 113-1 alinéa 1er du Code des assurances) celles-ci doivent être « formelles et limitées » et figurer en caractères très apparents (article L. 112-4 alinéa 3 du Code des assurances) donc être bien identifiables dans la police d’assurance. Certaines exclusions sont légales car un assureur ne peut pas tout assurer (par exemple : un sinistre ne peut pas être indemnisé s’il est causé intentionnellement par l’assuré). D’autres sont contractuelles.
Exemple : l’assureur peut exclure d’une garantie vol certaines situations en imposant à l’assuré d’installer des dispositifs de protection tels qu’une alarme, des serrures sécurisées, ou la gravure des vitres de voiture pour prétendre à un dédommagement.
Pour que leur contrat paraisse moins cher qu’un concurrent, certains assureurs n’hésitent pas à cumuler les clauses d’exclusions. Avant de souscrire, lisez attentivement l’étendue des garanties (notamment la garantie « dégât des eaux ») qui peut fortement varier d’un contrat à l’autre.
Faites très attention au montant de la franchise.
La franchise est la somme d’argent qui reste à votre charge après le remboursement du sinistre par l’assureur. Si le montant des réparations, du rééquipement ou du remplacement est supérieur à la franchise, vous percevez la différence entre le coût d’une remise à neuf et le montant de la franchise. Mais s’il est inférieur à la franchise, vous ne touchez rien.
Un exemple pour bien comprendre :
Vous emboutissez l’aile de votre voiture en vous garant. Votre contrat d’assurance dommages auto prévoit une franchise de 300 € et les dommages s’élèvent à 1 000 €.
Vous percevrez, déduction faite de la franchise, 700 € (1 000 € – 300 €) et paierez 300 € de votre poche. Et si le dommage est inférieur à 300 € (par exemple vous faites une rayure sur cette même aile), vous ne serez pas du tout remboursé. Certains assureurs jouent sur cette variable. Un contrat sans franchise ou avec une franchise basse est donc forcément plus cher comparé à un autre appliquant une franchise élevée de plusieurs centaines d’euros.
Quoi qu’il en soit, pour être bien couvert au juste prix, rien ne vaut l’avis d’un professionnel qui vous conseille et qui vous suit pendant toute la durée de votre contrat. Vous êtes ainsi sûr que vos assurances correspondent toujours à vos besoins.
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