
Relations assureurs/carrossiers : Entre point mort et marche arrière.

A l’origine du conflit ouvert entre les deux professions, un agrément aux conditions de plus en plus drastiques. En effet, selon l’enquête menée par l’Institut CSA en mai dernier et publiée par le journal «Décision Atelier», si les carrossiers reconnaissent que les assureurs leur apportent plus de la moitié de leur chiffre d’affaires, 25 % d’entre eux jugent le durcissement des conditions d’agrément insupportables et 55 % se disent prêts à rompre leur partenariat avec les assureurs.
A cela s’ajoute un marché de
Deux autres éléments contribuent à la mauvaise humeur des carrossiers : les plates-formes de gestion des sinistres qui sont un nouvel intermédiaire dans la chaine réparation-collision, et les engagements de services complémentaires pris par les assureurs vis-à-vis de leurs clients et non par les réparateurs, alors que le poids financier repose entièrement sur eux. Un dialogue de sourds dans un climat de plus en plus délétère.